Pendant ses vacances de Noël, Fethi Harek, le footballeur du Nîmes Olympique, est parti, avec son épouse et leurs quatre enfants, dans un coin de son pays d’origine qu’il ne connaissait pas : le village de Bordj Zamoura, dans les montagnes algériennes, à 300 km au Sud-Est d’Alger.
Le but : participer, en famille, à la réhabilitation d’un local majoritairement dédié aux orphelins, dans lequel repos, soutien psychologique, activités culturelles, accès à internet, cours de soutien gratuit, espace médiathèque et lecture les attendent. De quoi redonner de l‘espoir à tous ces enfants dans ce village assez isolé.
Déjà très engagé à Nîmes, où il participe en famille chaque mois, et ce depuis des années, à des maraudes pour servir des repas à des SDF, Fethi Harek, tout comme son épouse Aline, est très attaché, au-delà de l’aide humaine et financière qu’il apporte, à transmettre ces valeurs de partage et de solidarité à ses adorables enfants Leïna, Naelle, Melia et Adam.
« Besmet Yatim » (le sourire de l’orphelin en français), l’association qu’il est venu soutenir pendant ce voyage, travaillait jusque-là avec les moyens du bord, sans local digne de ce nom, sans chauffage et de manière aléatoire, en fonction de la disponibilité de ses vingt membres bénévoles et des conditions météorologiques, souvent rudes.
J’ai 10 ans. Je suis venu à cette association pour lire des livres et apprendre l’informatique
“Une expérience très enrichissante pour tout ce petit monde : à la fois pour les bénéficiaires du projet, membres fondateurs et personnel encadrant de Besmet Yatim, leur association partenaire Alger Hope, les enfants du village mais aussi pour Fethi, Aline, Leïna, Naelle, Melia et Adam qui, pendant ces quelques jours, n’ont formé qu’une seule et même équipe. Une belle leçon de vie