146. C’est le nombre de femmes qui ont succombé sous les coups de leurs compagnons ou ex au cours de l’année 2019. C’est une femme tous les trois jours.
Des drames qui surviennent car elles ne peuvent, n’osent pas parler, bâillonnées par la peur. Seulement ? Celles qui en ont la force et le courage trouvent-elles suffisamment d’écho pour que leur parole fasse résonance ?
Un contexte de forte anxiété et d’isolement… et l’insécurité des femmes se répand comme une traînée de poudre.
2020, un virus, une pandémie qui voit se succéder confinements, crise économique, crise sociale… Et la mèche de la violence conjugale prête à s’enflammer à la moindre étincelle.
La situation actuelle est devenue une arme supplémentaire pour les agresseurs. Car l’isolement, le stress, l’angoisse généralisée sont les premiers ennemis de la protection des femmes en situation vulnérable au sein de leurs foyers.
Alors les signalements pour violences augmentent. De manière exponentielle : +40% durant le premier confinement, +60% au cours du second.
Et pour cause : comment se protéger lorsque l’on est enfermée dans la même cellule que son bourreau, et que le mot d’ordre est de ne pas quitter son domicile, lieu de tous les dangers pour ces femmes ?
Face à un contexte aggravant qui dure, les victimes ont, plus que jamais, besoin d’aide pour survivre.
Aider les victimes bâillonnées à se faire entendre.
L’engagement d’Adil Rami pour cette cause puise sa source dans son histoire personnelle, marquée par le décès dans son entourage d’une jeune femme, sous les coups de son compagnon. Un drame qui l’a profondément choqué.
Sa force pour changer les choses : il a une voix qui porte. Parce que c’est un homme, admiré par des milliers d’autres hommes. Et il sait que sa notoriété peut agir comme un mégaphone salvateur en faveur des actions de l’association. « Je sens que je peux me faire entendre pour sauver des vies.».
A travers la campagne #CONTRERLESFRAPPES, le joueur se met au service de Solidarité Femmes pour faire connaître ses actions : d’écoute, grâce au 3919, mais aussi d’hébergement et de logement des victimes, pour les extraire de leur enfer, les protéger et leur permettre de se reconstruire dans un environnement protecteur et adapté.
Le 3919, c’est un déclencheur. Quatre chiffres qui peuvent ouvrir la porte de sortie et permettre à la victime d’être prise en charge et accompagnée.
Merci à tous les bénévoles pour tout le travail que vous faites au quotidien aux côtés des femmes victimes de violences. Merci pour votre écoute au 3919. Merci pour les 4 796 victimes hébergées ailleurs que dans leur enfer. #contrerlesfrappes est un devoir. Il faut que cela cesse.
“Rejoignez le mouvement des Players for Society contre la violence faite aux femmes.
Chacun d’entre nous, à son échelle, peut agir pour changer les choses et faire en sorte que plus une femme ne succombe sous les coups de son compagnon.
Comment ? En soutenant la fédération nationale solidarité femmes, grâce à un don, ou en partageant largement ses messages et actions via les réseaux sociaux par exemple.
Mais s’engager pour cette cause, c’est aussi faire preuve de vigilance, d’écoute et de bienveillance au quotidien. C’est oser poser la question au moindre doute.
Une femme sur dix entre 20 et 59 ans est victime de la violence de son partenaire…
Et vous, combien de femmes comptez-vous dans votre entourage ?
